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typographie

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Typographie

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La typographie est l'art/science/méthode de composer et d'imprimer une écriture.

Pour ce qui concerne la typographie de l'écriture de la langue française, il est important de se référer aux principes induits par cette écriture dans sa forme de base manuscrite. On se référera donc à la page qui lui est dédiée.

L'écriture typographiquement correcte de la langue française (sans considération esthétique, mais en suivant les critères de visibilité et de lisibilité) ferait intervenir aujourd'hui au minimum:

  • Une police de caractères qui présenterait:
    • Deux fontes romaines (c'est-à-dire droites) d'une taille semblable (choisie entre 8 pt et 20 pt), l'une majuscule et l'autre minuscule, soit 82 formes ou glyphes, pour exprimer les 42 signes de l'alphabet français. Chiffre qui monterait à 162 formes en retenant la variante italique nécessaire entre autres pour exprimer les mots et expressions empruntés à d'autres langues (voir GUI00, § 301 à 316).
    • les douze caractères (non alphabétiques) de ponctuation de base : {.}, {?}, {!}, {,}, {;}, {:}, {(}, {)}, {[},{]}, {«}, {»}.
  • Les caractères non alphabétiques fournis par la technique typographique, à savoir les espaces et les tirets (cadratin et demi-cadratin).

Polices de caractères

Histoire

Une présentation chronologique de l'apparition des polices de caractères des alphabets latins qui reprend la classification Vox-Atypi.

Familles de caractères classiques

  • Caractères typographiques issu de la calligraphie : La minuscule caroline (manuscrite)→l'écriture humanistique (manuscrite)→humane (famille de caractères)→famille de polices de caractères à empattements →La police de caractère garamond (1544)→Garalade (famille de police).
  • Caractères typographiques à construction géométrique dite réales : (début 18e siècle) le granjean plus connu comme le romains du roy → le baskerville (1757), le fournier ((1766). On trouve aussi la police Times créé en 1931 par Standley Morison pour le journal The Times et reprise (et largement diffusée) en version numérisée par Microsoft au travers de son OS et ses logiciels.

Familles de caractères modernes

  • Caractères typographiques fins ou délicats bénéficiant des avancées technologiques dites didones: (19ème siècle) le didot , le bodoni, le walbaum. Largement diffusé dans la presse et l'édition au 19ème siècle.
  • Caractères typographiques sans empattements appelés antiques ou linéales: (19ème siècle) création stimulée par les besoins de la publicité.

Licence

La plupart des polices de caractères sous format numérique sont sous licence propriétaire. Il existe toutefois des efforts open source dans ce domaine également voir la page wikipedia Fontes de caractères unicode libres.

Les polices de caractères les plus connues en licence open source
  • Liberation qui peut remplacer Arial, Courrier et Times.
les polices de caractères embarquées

Format

Une fonte numérique est une collection d'images vectorielles (voir image vectorielle). Elle est distribuée souvent au format OpenType qui est un format propriétaire de Microsoft (faisant suite au format TrueType d'Appel) mais qui est largement rependu.

Les polices plus courantes

le garamond

Le garamond a été copié et interprété au long des siècle par des fabricants de caractères. Aujourd'hui, différents garamond existent en caractères numérisés sur le marché [PER1, 37] (voir page garamond sur wikipedia) dont on trouve un aperçu parmi celles vendues par Linotype. Il en existe une recréation numérique open source qui s'appelle Egenolff-Berner Garamond.

les qualificatifs

Voici les qualificatifs d'un caractère typographique :

  • Les tailles ou corps (pt) c'est-à-dire la hauteur de la fonte pas du caractère : 6, 8, 10 , 12, 14, 18, 40
    • Les tailles optiques (pt) : La plupart des polices modernes ont un tracé vectoriel. Dès lors, quand vous les utilisez en différentes tailles, elles s’agrandissent ou se réduisent en conséquence, ce qui est un grand avantage en comparaison des caractères d’imprimerie qu’il fallait fondre et former pour chaque taille nécessaire à l’impression. Le problème de cet échelonnement est que les caractères apparaissent plus gras en s’agrandissant, et plus fins en se réduisant. Or les caractères de plomb de différentes tailles n’étaient pas juste des copies plus petites ou plus grandes d’un même style, mais des styles séparés pour permettre la production d’un texte d’apparence régulière au travers de différentes tailles. Les tailles plus petites ont ainsi des fûts plus larges, plus d’espacements et moins de détails, tandis que les plus grandes sont légèrement plus fines et condensées dans leurs espacements et plus détaillées. (extrait de la présentation en ligne de EB Garamond)
  • l'oeil d'un caractère signifie aujourd'hui la hauteur des lettre courte (ex: a, e, o, u, x, etc.). Il diffère grandement d'une police à l'autre. Ce qui revient à dire qu'à corps identique les caractères de polices différents auront des grandeurs différentes. Un caractère à petit oeil demande généralement à être un peu plus interligné qu'un caractère petit oeil. [PER1, 98].
  • La graisse. Exemples : normale (regular), demi-gras? (semibold), gras (bold)
  • La chasse. Exemples : condensé (étroite), régulier (intermédiaire), étendu (large).
  • Les capitales vs les bas de casse (abréviation : bdc)
  • caractères romains (= verticaux) vs italiques. [PER1, 33]
  • Le qualificatif roman (ou regular, ou book) utilisé par certaines polices de caractères numériques, indique que ces caractères sont en romain mais également dans une graisse normale. [PER1, 33]
typographie.1509351731.txt.gz · Dernière modification: 2017/10/30 09:22 par bdc