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Écriture française

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L'écriture est l'une des expressions possibles d'une langue après celle vocale et gestuelle. L'écriture “est un moyen de communication qui représente le langage à travers l'inscription de signes sur des supports variés”. Ces signes répondent à une graphie particulière propre à chaque environnement culturel, on parle alors de système d'écriture.

Pour l'expression écrite de la langue française, on utilise actuellement les caractères de l'alphabet français plus des caractères non alphabétiques. Les deux ensembles appartiennent à la langue française.

Cette page identifie les caractéristiques fondamentale de l'écriture de la langue française dans sa variante manuscrite. Pour les règles précises de composition et d'impression de l'écriture voir la page consacrée à la typographie.

Alphabet français

Dans l'environnement francophone, nous utilisons un système d'écriture appartenant à la catégorie des écritures alphabétiques et parmi celles-ci ceux que l'on appelle alphabets. C'est-à-dire, “un système d'écriture constitué d'un ensemble de symboles dont chacun représente un des phonèmes d’une langue. […] Chacun de ces symboles, ou graphèmes, est aussi appelé « lettre ».”

Pour retranscrire en écriture la langue française, nous utilisons l'alphabet français qui n'est qu'un parmi d'innombrable. L'alpabeth français vient de l'alphabet latin (qui vient lui-même de celui grec qui provenait de celui phénicien etc.).

L'alphabet latin dans sa version dite moderne est une écriture bicamérale car il propose une variante majuscule et minuscule de ses 26 caractères. Pour simplifier, l'alphabet latin de base ne proposait que les majuscules (capitalis quadrata), et c'est les réformes linguistiques de Charlemagne qui a “validé” et unifié la variante minuscule sous la forme de la minuscule caroline.

L'alphabet français comprend 42 lettres qui se déclinent en majuscule et minuscule (donc 82 formes en tout) que sont:

  • les 26 caractères de l'alphabet latin;
  • les 13 voyelles accentuées. Les six voyelles (a, e, i, o, u, y) déclinées non systématiquement avec quatre signes diacritiques que sont l'accent aigu (é, É), l'accent grave (à, À, é, É, ù, Ù), l'accent circonflexe (toutes sauf le y) et tréma (ë, Ë, ï, Ï, ü, Ü, ÿ, Ÿ).
  • le c avec le signe diacritique cédille;
  • les deux ligatures (e dans a et e dans o);

Caractères non alphabétiques

Par ailleurs, pour transcrire la langue française, nous utilisons aujourd'hui aussi des caractères non alphabétiques comme :

  • L'espace (!). Ce n'est qu'au XIe siècle que les mots ont été presque toujours correctement séparés (CO58,347).
  • Les signes de ponctuation dont les onze principaux sont : le point {.}, le point d'interrogation {?}, le point d'exclamation {!}, la virgule {,}, le point-virgule {;}, le deux-points {:}, les points de suspension {…}, les parenthèses {()}, les crochets {[]}, les guillemets {« »}, le tiret {–}.
  • Les logogrammes comme les chiffres arabes, &, @ ou encore °, +, =, %, $, £, °, §, ©, ® par exemple.
  • Les pictogrammes.

Par contre certains caractères non alphabétiques sont plutôt réservés aux usages typographiques de langues techniques. Par exemple : la barre oblique {/}, la barre oblique inversée {\}, Les accolades { {} }

ecriture.txt · Dernière modification: 2017/10/24 12:28 par bdc